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mes image (31/08 14:53)
Je viens ici pour l'amitié tout simplement et surtout pas pour la guerre des blogs. Non plus pour des imbéciles qui te font croire qui sont des amis sincères et sans pudeur te salissent derrière ton dos comme certains. J'ai construis un blog pour l'amitié sincère et durable pour les bons et les mauvais moments de la vie de chacun et sans hypocrisie. Je suis là tout simplement pour aimer et être aimée…Mon amitié est sincère. Je suis une femme qui n'aime pas les guerres sur les blogs ni les embrouille et je ne veux pas que l'on m'en procure. Ceux qui viennent pour poser des problèmes sans les avertir je les exclu de mon univers sans détour et sans pitié. Je voudrai aussi éviter les chaines, sauf évidemment les articles à faire suivre pour les malades. °*°*Ce sont mes amis qui m'ont fait aimer la vie. Ils me rendent meilleur à mesure que je les trouve meilleurs eux-mêmes... °*°* Amour...Amitié…Fraternité…Partage Merci à vous et bonne visite, merci de votre compréhension, Barbara…

SI TU ES UNE VRAIE AMIE TU PEUX FAIRE CELA: UNE PERSONNE HANDICAPEE N'EST PAS CONTAGIEUSE ELLE DEMANDE JUSTE QU'ON L'ACCEPTE TELLE QU'ELLE EST DANS LA SOCIETE. 97%DES PERSONNES NE COPIERONT PAS CETTE ANNONCE ET NE L'UTILISERONT PAS COMME STATUT, SERAS TU COMME MOI L'UNE DES 3% A AFFICHER CE STATUT AU MOINS PENDANT 1HEURE SUR TON BLOG OU SUR TON PROFIL
Samira et Barbara amies pour la vie...











































































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* Un Instant *
19/10/2005 22:08
Au détour du chemin qui mène à la rivière, Par un matin de juin, sous un ciel empourpré, A l’heure où les chevaux galopent dans le pré, J’ai croisé cet enfant si beau dans la lumière.
Il marchait droit devant,pieds-nus dans l’herbe tendre, Respirait une fleur à la haie d’un jardin, Souriait au soleil qui dansait sur sa main, Répondait à l’oiseau qui se faisait entendre.
Il était selon moi en parfaite harmonie Avec ce jour d’été paisible et lumineux. Pas même un seul instant ne l’ai quitté des yeux. Tous ses gestes étaient d’une grâce infinie.
Qui était cet enfant inconnu du village ? Pourquoi ce matin là ai-je croisé ses pas ? Soudain j’aurais voulu le prendre dans mes bras. J’aurais aimé soudain caresser son visage.
Au détour du chemin il avait disparu. L’oiseau ne chantait plus à la fontaine claire. Alors j’ai poursuivi ma marche solitaire En pensant à l’enfant, que je n’ai pas revu.
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* Pour un Livre *
19/10/2005 22:03
Il y a bien longtemps, lorsque j’étais enfant, Je trouvai le matin du premier jour de l’An, Devant la cheminée, dans un de mes souliers, Un livre merveilleux
« Les contes de Nodier. »
Je m’en souviens encor après tous ces hivers. Il était cartonné, couverture bleu vert, Avec illustrations en couleurs, s’il vous plaît. Le sentiment que j’eus, ne l’oublierai jamais.
Je reçus ce cadeau d’un air fort étonné. Je ne pouvais penser qu’il m’était destiné. Mais lorsque je compris qu’il était mien, alors, Je le mis sur mon cœur, ce précieux trésor.
Qui dira la magie de ces contes jolis, Don de rêve et d’amour. Chaque soir, dans mon lit, Je passai avec eux bien des heures d’éveil, Et n’eut jusqu’au mot fin mon compte de sommeil.
La candeur s’est enfuie sur les ailes du temps. J’ai vu bien des étés, vécu bien des printemps, Mais tout au fond de moi j’ai gardé souvenance Du charmant compagnon de ma petite enfance.
Je le relis parfois, pour mon plus grand bonheur, Car on reste toujours un enfant par le cœur. Je n’oublierai jamais, jusqu’à mon jour dernier, La joie de mes sept ans,
« Les contes de Nodier ».
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* Requête *
19/10/2005 21:57
Apprends-moi la douceur d’une aube de printemps, Quand un brouillard nacré plane sur la rivière, Que l’horizon lointain rosit à l’orient, Que l’oiseau ranimé se grise de lumière.
Apprends-moi la splendeur d’un matin de juillet, Quand la rose assoupie pleure encor sa rosée, Que s’exhale alentour le parfum des œillets, Que dansent les blés mûrs dans la plaine embrasée.
Apprends-moi la langueur d’une journée d’automne, Quand les feuilles blessées gémissent sous les pas, Que l’hirondelle fuit vers des cieux qui rayonnent, Que l’arbre fatigué penche vers son trépas.
Apprends-moi les frimas d’une soirée d’hiver, Quand le grand manteau blanc ouate le paysage Que dans la nuit bénie brille le sapin vert, Que meurt l’année vécue, que commence un autre âge.
Apprends-moi le pourquoi des nues qui se rassemblent, La caresse du vent, le cristal de la pluie, La magie des étés que nous vivrons ensemble, S’il te plaît, apprends-moi les saisons de la vie.
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* Saisons *
19/10/2005 21:46

Ami, te souviens-tu de ce jour de printemps Qui te vit m’enlacer, qui me vit si troublée, Lorsque dans le jardin, tout émus, cœur battant, Nous suivions le caprice odorant des allées ?
Le soleil paressait sur l’or des mimosas. Tu tremblais, et ta main frémissait dans la mienne. Doucement sur le puits un merle se posa. La mésange buvait à l’eau de la fontaine.
L’air était vaporeux, enivrant de parfums. Les roses embaumaient, flamboyante cascade. L’arum hiératique au calice défunt Se mourait lentement dans sa prison de jade.
Ami, te souviens-tu de nos jours de juillet, Quand nous étions bercés par la vague câline, Que le port au matin tout à coup s’éveillait, Que Phébus triomphant embrasait la colline?
Ami, te souviens-tu de la journée d’automne Qui te vit t’éloigner, parjure à tes serments ? L’attrait de l’inconnu, l’oubli de ma personne T’emportaient loin de moi, irrésistiblement.
Pourtant nous sommes là, près de la cheminée. Si l’hiver peu à peu a blanchi nos cheveux, Qu’importent les chagrins, qu’importent les années. J’ai ta main dans ma main, nous sommes tous les deux
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